lundi 21 mars 2016

La Magie des contes de fées ou le rituel initiatique de l'imaginaire MAITRE MARABOUT SASSOU

La Magie des contes de fées ou le rituel initiatique de l'imaginaire MAITRE MARABOUT SASSOU


Les contes de fées sont généralement à destination des enfants pour les amuser ou bien les faire frissonner de par leur contenu souvent effrayant. Mais là où il ne semble y avoir qu'une lecture simplement profane de la petite histoire pour les enfants, l'initié sait soulever le voile des mots et percevoir des significations ésotériques extrêmement complexes et bien dissimulées. Il est d'ailleurs étrange que si peu de personnes ne s'interrogent plus sur ces comptines dont la provenance reste un mystère, ou bien fait partie "des mystères" (à comprendre des rituels des petits et grands Mystères antiques).
De manière générale, les contes de fées ne sont pas des "comptes de faits". J'utilise ce jeu de mots afin de signifier qu'il ne faut jamais prendre le sens premier des mots, de manière terre à terre, dans ces histoires. En effet, tout est symbole caché, tout est à définir sur plusieurs niveaux de compréhension, tout est à double ou triple sens. D'ailleurs, les adultes qui lisent par exemple les contes des frères Grimm savent très bien qu'il existe une version littérale pour les enfants mais aussi des interprétations pour adultes, voire surtout (mais ceci est bien plus occulté…) une version profane et une version pour les initiés.
C'est ce qui m'a amené à écrire cet article, puisque la magie des contes de fées recoupe celle de la plupart des rituels de magie, avec des symboliques récurrentes, des cheminements identiques et des finalités ayant des répercussions morales ou karmiques d'un même acabit au sens du contenu final. Mais justement, quels sont les domaines de prédilections des contes de fées ? Quels sont les enseignements ou les conclusions à tirer de ces lectures ?
Qui n'a pas déjà entendu des comptines comme "Au clair de la Lune", ou bien l'histoire d'une "souris verte", ou bien encore entendu parlé de Cendrillon, de Blanche Neige, de Raiponce ou du Petit Chaperon Rouge ? Évidemment, nous avons tous ces histoires qui tournent en tête depuis l'enfance et nous en avons fait la base de nos souvenirs les plus lointains. Pourtant, nous n'en avons pas tous eu les mêmes répercussions en qualité d'enseignement car nous ne sommes pas tous semblables face aux vicissitudes exprimées dans ces histoires, certains ou certaines auront eu peur là où d'autres auront bien ri des terribles malheurs de tel ou tel personnage…
Ces dissimilitudes d'interprétation ou de ressenti sont essentielles car elles sont la quintessence de notre façon de percevoir une certaine formulation de la réalité qui nous entoure, même sous la forme d'un conte il en reste toujours une vérité qui adhère à chacun de manière différente, selon son chemin existentiel, selon sa propre voie initiatique à suivre. Ici réside très justement le mot clef qui nous intéresse : initiation.
Les contes de fées sont en effets de véritables simulacres de passages initiatiques que l'on présente aux plus jeunes sous un aspect simple et ludique, pour autant il n'en reste pas moins de terribles histoires où les personnages sont à chaque fois dans des situations pour le moins dramatiques, entre dangers de mort, risque de cannibalisme, inanition (mourir de faim), empoisonnement, rencontre avec des monstres, des sorcières ou des démons, perte totale de repères ou même risque de perdition des personnages au sens le plus dur du terme.
Alors, comment et surtout pourquoi une telle tradition (orale) des récits des contes de fées persiste-t-elle auprès des plus jeunes et perdure de génération en génération alors que le contenu visible de ces histoires semble sortir des pires cauchemars ? Désirons-nous faire peur aux petits dès qu'ils sont en âge de comprendre une histoire et de s'en souvenir ? Ou bien au contraire, n'y a-t-il pas dans cet acte de transmission une épreuve initiatique à passer en écoutant des histoires dramatiques ?
Les initiés vous diront que généralement tout se termine toujours bien dans ces histoires même si l'on frôle la catastrophe à chaque détour de chemin, que l'on soit dans une forêt sombre ou dans le couloir du château du roi… mais n'en reste-t-il pas effectivement une morale initiatique cachée dans tout ceci ? Bien évidemment ! Et, c'est en ceci que les contes de fées sont assez magiques, ils reprennent tous les cas de figure (en exagérant ou par symbolisme) de la vie réelle, ainsi y a-t-il une sorte de vaccin précoce à entendre ces récits dès le plus jeune âge afin de savoir à quoi l'on s'attend dans son existence, et même après, puisque le thème de la mort est toujours sous-jacent ou pleinement présent dans ces contes.
De même, en consultation tout comme dans ces contes, l'on retrouve toutes les problématiques existentielles majeures comme l'Amour, la Richesse, la Chance, la notion de travaux à effectuer ou la notion du Temps qui est intimement ancrée dans chacune des histoires. À la différence près que dans la réalité profane personne n'osera vous dire d'aller voir la fée pour vous sauver d'une situation dramatique… Mais finalement, la fée ou la sorcière sont toutes deux dépositaires de la science occulte, des rituels et des sortilèges pour répondre à ces situations… c'est ici que la Magie intervient, et cette Magie existe véritablement, elle a été cachée au monde profane et codifié sous la forme des contes de fées depuis toujours pour vous en préserver, secrètement…
L'incantation et la pensée magique pour un rituel réussi MAITRE MARABOUT SASSOU


On me demande souvent comment je travaille mes rituels de magie et je pense que c'est une question que l'on pose à tous les praticiens, qu'ils soient mages, sorciers ou chamans. Mais la Magie c'est un peu comme la peinture, chaque peintre dispose de sa palette, de ses outils et de son style, chacun est libre de commencer avec la couleur qu'il pense la plus ajustée pour le thème qu'il va représenter. Alors, décrire sa façon de travailler ses rituels de magie, c'est évidemment bien plus difficile encore que de le faire comme pour un peintre à l'ouvrage ! Néanmoins, il reste des constantes : la pensée magique et la parole incantatoire.
Vouloir effectuer un rituel véritablement actif et non un simulacre de rituel, c'est faire appel non seulement à ses propres ressources internes, mais aussi potentiellement à son ange gardien, lequel peut vérifier la teneur de la demande, c'est aussi créer et propager une pensée qui devient magique si elle est clairement exprimée et entendue. Ce dernier point reste capital, un peu à l'image de la prière, si celle-ci n'est pas entendue au bon moment et par ce que l'on peut qualifier la "bonne entité", alors c'est une parole perdue.
Afin de ne pas prêcher dans le désert, le rituel est à l'image de la prière avec néanmoins des exigences plus complexes afin de créer un environnement qui catalyse l'acte magique et lui assure d'être propagé plus puissamment qu'une parole en l'air ou qu'une simple idée furtive. L'acte du rituel est donc sacré dans le sens où il ne fait pas partie des actes habituels du quotidien, c'est-à-dire profanes, il est un moment privilégié, selon des règles strictes et selon de Grandes Lois ésotériques à suivre.
Dans cet ordre d'idée, le praticien ne peut être qu'un initié puisqu'il lui a été enseigné la Connaissance et qu'il possède le Don pour exercer. Ces deux attributs sont essentiels pour garantir la bonne marche d'un rituel réussi, d'un côté la Connaissance s'acquiert par la pratique et avec l'aide d'entités qui peuvent aider, l'autre, le Don qui est une attribution karmique que l'on reçoit selon certaines conditions, on accepte, ou non, ensuite de l'utiliser pour aider autrui (car cela est une lourde charge à porter, chacun dispose de son libre arbitre pour le faire).
On parle souvent de la puissance du verbe, c'est-à-dire des mots prononcés lors d'une rituel. Le langage utilisé forme une incantation lorsque la charge symbolique que les termes recouvrent une réalité qui dépasse le simple contexte visible pour le dépasser et l'englober au-delà de notre sphère. On parle alors de prière ou de mantra, ou bien de formulation répétée exprimant ainsi une volonté de voir réussir telle ou telle action dans un contexte précis. La plupart du temps, les mots prononcés permettent, lorsqu'ils le sont dans le cadre sacré d'un rituel ou d'une méditation, de s'adresser directement à des divinités ou à des entités. Ces dernières peuvent être directement associées à la personne qui les prononce ou bien peuvent aussi l'être par l'intermédiaire d'un initié pour un demandeur (ceci dans le cadre de travaux de magie).
Lorsque l'incantation est bien exaucée via une parole sacralisée ou symboliquement forte, alors le rituel se charge de cette parole qui n'est autre que le reflet démultiplié de notre réalité accessible sur une sphère plus élevée. De cette façon l'on peut passer les messages que l'on juge utiles à des fins d'une réponse soit directement par une modification du contexte de cette réalité, soit par un conseil émanant d'une entité qui a capté le message.
Par cette action où la pensée humaine se fait symboliquement représenter par une parole sacralisée dans le cadre d'un rituel de magie bien orchestré, l'on peut alors s'attendre à voir rapidement venir une réponse sous la forme d'une modification du contexte dans le sens de la demande. En d'autres mots, et pour simplifier, la demande est exaucée et modifie la réalité qui nous entoure (si néanmoins elle est correctement formulée et en parfait accord avec les Grandes Lois).
Ce mode opératoire, qui est le même partout dans le monde et pour toutes les croyances, toutes religions et pour pratiquement tous les types de praticiens (du sorcier au chaman en passant par le druide ou le mage), fonctionne sur ce schéma de pensée magique ou de synchronicité que C.G Jung avait définie. Cela permet symboliquement de relier des évènements "apparemment non liés"… le rituel est donc de ces modes opératoires qui synthétisent et rassemblent, où justement la bougie, la parole, l'encens ou d'autres éléments de l'autel peuvent déclencher une pensée magique par cette synchronicité que seuls les initiés peuvent reconnaître et utiliser en sachant qu'elle sera ensuite décryptée et renvoyée par ce que l'on nomme les entités (anges, divinités, ou autres mots usuels qui définissent des entités provenant de sphères supérieures à la notre).
L'on parle aussi de synesthésie lorsque les éléments du rituel sont en très bonnes correspondances, voire captés en harmonie fusionnelle avec nos divers sens communs ou subtils (fixation visuelle du symbole, récitation cyclique du mantra, imprégnation olfactive de l'encens, sensations de relaxation méditative dans tout le corps, etc.). Mais la pensée magique n'est de surcroît déclenchée qu'au croisement de synesthésies un peu plus particulières et complexes qui englobent des sens plus psychiques ou plus élevés. Cet ensemble étant "de nature magique", puisque ce terme sera effectivement génériquement plus adapté et simple à retenir pour le profane qui ne cherche pas trop à savoir comment tout ceci fonctionne réellement… En effet, nul besoin d'être physicien et de connaître la nature des particules de photons pour voir la lumière émise par ceux-ci !
Comme vous le voyez, si néanmoins la magie est un domaine qui reste certainement encore inconnu pour vous qui lisez ces lignes, tout comme pour la grande majorité, elle n'en demeure pas moins effectivement l'affaire d'initiés pour la pratiquer mais peut heureusement tout de même être expliquée dans ses grandes lignes par quelques notions simples ou par des exemples imagés. Évidemment, cela ne donnera néanmoins pas la faculté de pratiquer si l'on comprend mieux comment fonctionnent les travaux de magie, mais cela apportera une base de compréhension entre le demandeur du rituel et celui qui l'effectue, il est fondamental que chacun sache dans quelle direction se tourne le rituel et dans quel contexte il doit agir.
Phénomène magique de l'égrégore et utilisation dans les rituels MAITRE MARABOUT SASSOU


J'ai souvent expliqué que les rituels de magie étaient avant tout des outils dont le praticien utilisait les ressources actives en suivant impérativement les directives subordonnées à la volonté du demandeur, les trois acteurs : praticien, rituel et demandeur étant ainsi liés, chacun à son niveau dans sa tâche spécifique mais interdépendants les uns des autres pour agir de concert. C'était sans compter un quatrième acteur dont les initiés savent parfaitement qu'il compte tout autant mais qu'il reste souvent difficile à cerner et encore plus à expliquer : l'égrégore.
En magie et uniquement au niveau de notre substrat terrestre, c'est-à-dire pour être plus précis dans nos 4 dimensions connues et quotidiennes (3 dimensions d'espace, plus une de temps), nous ne sommes que trois acteurs visibles à intervenir sur notre scène afin d'entreprendre le travail… mais si l'on va un peu plus loin, et j'en ai aussi parfois fait mention, nous avons des entités qui peuvent intervenir et même interagir avec le praticien pour aller dans le sens du rituel… ou non.
En magie et uniquement au niveau de notre substrat terrestre, c'est-à-dire pour être plus précis dans nos 4 dimensions connues et quotidiennes (3 dimensions d'espace, plus une de temps), nous ne sommes que trois acteurs visibles à intervenir sur notre scène afin d'entreprendre le travail… mais si l'on va un peu plus loin, et j'en ai aussi parfois fait mention, nous avons des entités qui peuvent intervenir et même interagir avec le praticien pour aller dans le sens du rituel… ou non.
En effet, l'égrégore n'est pas si éloigné de cette notion d'inconscient collectif qui prend forme dans ce que l'on pourrait appeler l'éther (au-dessus de nos 4 dimensions précitées) et qui correspondrait à une entité autonome se nourrissant (ou en étant constituée) d'affects, de symboles et d'idéaux qui émanent des humains ou d'autres entités subalternes. Ce qui n'est qu'un mot ou un concept pour nous humains, qui ne pouvons qu'assez difficilement concevoir ce type d'entité, peut certainement constituer une réalité plus grande qui néanmoins interfère avec la nôtre, notamment lorsque nous faisons appel à des forces issues de la magie qui dépassent le champ de nos dimensions habituelles.
Mais, sans aller si loin, j'ai déjà exprimé dans plusieurs précédents articles que d'autres entités, plus proches de nous et moins complexes à concevoir, pouvaient aussi jouer un rôle important dans l'élaboration du rituel, voire dans la compréhension du contexte pour le réaliser avec succès. Ces entités, nous les connaissons sous différents noms mais en règle générale nous les appelons "anges gardiens" et ils nous suivent tout au long de notre vie pour nous guider dans nos choix et surtout nous éviter la plupart des accidents graves.
Dans l'élaboration d'un rituel, le praticien ne peut pas faire abstraction des diverses potentielles interactions des entités, qu'elles soient de type égrégore ou ange gardien. Bien au contraire, il faut être à l'écoute de ces entités qui peuvent jouer un rôle déterminent non seulement dans la compréhension du contexte en apportant des informations cruciales à l'orientation précise du rituel, mais qui peuvent aussi prévenir d'erreurs, dans le sens où la demande ne serait pas adaptée au chemin initiatique de la personne qui consulte.
Afin de préciser, je peux donner l'exemple classique d'une personne qui cherche un retour de l'être aimé ou bien un rapprochement amoureux, dans ces cas le rituel va cibler tous les éléments qui pourront faire aboutir au succès du travail, cela reste une démarche très technique, mais par contre le rituel n'étant qu'un outil ce dernier ne va pas vérifier si l'objectif qu'il entreprend est bien adapté au demandeur. C'est sur ce point que le praticien, qu'il soit mage, sorcier ou chaman, doit en amont s'assurer que l'action magique qu'il va entreprendre n'est pas en désaccord avec le karma de la personne ou bien en opposition avec une démarche initiatique en cours. En effet, peut-être que la séparation ou l'éloignement de l'être aimé est une épreuve nécessaire à subir afin qu'elle soit surmontée et ainsi permettre de passer un cap décisif dans son évolution personnelle… C'est alors bien dans ces configurations que les entités sont les meilleurs guides pour donner ou non un accord dans ce sens.
Rien n'est jamais simple dans une vie, parfois des obstacles semblent véritablement faire barrage alors qu'ils ne sont présents que dans le but de retarder une action (ou bien de l'annuler) afin qu'elle n'ait pas lieu d'être et finalement ne soit pas encore plus négative que si ces obstacles n'avaient pas été présents… Nous devons toujours avoir à l'esprit (dans tous les sens du terme) que de petits problèmes peuvent nous en éviter de plus gros encore ! Alors plutôt que de vouloir systématiquement effacer toute difficulté existentielle ou tout tracas en vue, le plus raisonnable est souvent de passer ces épreuves avec succès puis d'aller de l'avant avec la certitude d'avoir bien agi.
Je conçois la majorité de mes rituels en accord avec les Grandes Lois ésotériques et en consultant à chaque occasion les entités qui se présentent, ainsi les travaux sont toujours en phase avec une réalité plus large qui fait mention de paramètres karmiques importants pour le demandeur, de cette façon l'on évite les trop rapides analyses qui peuvent nous mener sur des voies sans issue ou sur des chemins encore plus escarpés.

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