mercredi 6 avril 2016

TOUT SUR LE VODOU MAITRE MARABOUT SASSOU

TOUT SUR LE VODOU MAITRE MARABOUT SASSOU
1.
Cérémonie du Bois Caïman
Cérémonies religieuses servant de ciment pour unir les esclaves noirs afin de se soulever contre le système esclavagiste. Prières de 1503 jusqu’à ce jour au Dahomey en souvenir de leurs ancêtres qui furent vendus aux blancs :
Prière de BENIN
Prières de 1503 jusqu’à ce jour au Dahomey en souvenir de leurs ancêtres qui furent vendus aux blancs : Ô Ancêtres, faites tout ce que vous pouvez pour que les princes et les nobles qui règnent aujourd’hui ne soient jamais envoyés comme esclave en Amérique. Nous vous prions de faire tout en votre pouvoir pour punir les gens qui ont acheté nos parents que nous ne reverrons plus jamais. Envoyez leurs bateaux à Ouidah, et lorsqu’ils arriveront noyez leurs équipages et faites que toutes les richesses qu’ils contiennent nous soient acquises. Jusqu’à présent les Dahoméens ou Béninois gardent dans leurs prières et offrandes rituelles, le souvenir de leurs ancêtres qui furent vendus aux blancs.

Priere de Bookmann
Version originale créole
Boukman, le chef incontesté de l’assemblée de l’assemblée se lève, invoque Dieu et exhorte les esclaves à la vengeance : Bon Dié wè tout sa blan fè. Bon Dié blan mande krim, men Bon Dié pan ou an vlé bienfè. Men Dié ki si bon òdonen venjans. Li va kondui nou. Li Bay asistans. Jete pòtrè Dié blan qui swaf dlo nan je nou. Goute lalibète ki nan kè nou tout. Traduction française par Jean Price Mars dans Ainsi Parla l’oncle.Le Dieu des Blancs fait ce que le blanc fait. Le Dieu des blancs commande le crime, tandis que le nôtre sollicite des bienfaits. Pourtant le nôtre qui est si bon demande notre vengeance : il va conduire nos bras et nous donner assistance. Brisez donc l’image du Dieu des blancs, l’objet de nos larmes. Goûtons la liberté qui est au fond de nos cœurs à tous.
Leaders dirigeants de la cérémonie
Jean François Papillon, Georges Biassou, Boukman Dutty, Jeannot Brullet, Toussaint Louverture, Edaïse. Selon Beaubrun Ardouin, les conjurés marrons se réunissent et se distribuèrent les rôles: 1) Plus rusé que les autres, Jean François obtient le premier rang et Biassou le second 2) Boukman et Jeannot plus audacieux, se chargeaient de diriger les premiers mouvements 3) Toussaint se réserva le rôle d’intermédiaire entre les conjurés et les moteurs secrets de l’insurrection, ne voulant d’ailleurs se prononcer que lorsqu’il pourrait être assuré du succès de l’entreprise.
Vodou : Ossature, conception et Théorie
Posons d’abord les éléments de base du vodou avant même de procéder par des commentaires, critiques ou analyse. Pour analyser tout objet il faut d’abord le connaître à travers ses éléments fondamentaux ou structurels. Comme vous savez, sans doute, dans le domaine de la religion, il faut avant tout tenir compte de trois grands aspects ou cadres : 1) Le Cadre Naturel qui couvre les besoins naturels de l’individu 2) Le cadre socio psychologique : affectivité, émotion, sentiment, amour, amitié, fraternité, morale, pensée, intellectualité) Le cadre métaphysique ou surnaturel : rêve, fin, spiritualité, éternité, espérance, but.


DEUX ELEMENTS FONDAMENTAUX

L’ensemble de ces trois cadres comprend les deux éléments fondamentaux presque toute religion 
1) Les principes de la religion, tels que : loi, dogme, règlement, règle, commandement, préceptes, bref la Parole divine par inspiration ou révélation 
2) Le culte comprenant les rituels, pratiques, sacrifice, offrande, prière, méditation, contemplation, chant, danse musique. Les rituels comme pratiques forment l’aspect matériel par lequel une religion actualise ses idéaux ou principes. Les activités qui se déroulent sur le terrain dans le temple, la mosquée, l’église ou le houmfor ou la rue. 

Première définition large du culte vodou haïtien 
D’abord pour toutes sortes ou plusieurs raisons d’ordre historique le vodou haïtien se veulent un syncrétisme religieux, sorte de mélange d’abord de plusieurs rites africains, ensuite de catholiques et du vodou béninois, enfin du protestantisme. Bref christianisme pénètre le vodou haïtien tout en gardant son originalité 

AU COMMENCEMENT 
Il y eut un commencement dit Dambalah Wèdo à savoir le Grand Tout (Grantou), le Dieu inconnu, puisque personne ne l’a jamais vu. Il eut un grand respir qui enveloppa le néant. Il mit une parole : OUM en pensant. Que la lumière soit, et la lumière fut. Le Grand Tout admire le reflet de son essence dans la lumière invisible à nos yeux. Et le reste se fit tout seul, venant de sa pensée. 
1) D’abord les eaux supérieures et inférieures séparées. De cette séparation naît le soleil ensuite. Le soleil eut dans son essence le Grand Tout qui est à la fois mal et femelle 

Création de l’Homme 
Voyant que Dambalah avait bien fait les choses, la lumière invisible toucha la terre d’un rayon double, et la femme et l’homme, dans un seul corps sortirent du limon de la terre. Voyant ce corps parfait, la lumière voulut lui donner son intelligence. Elle émit un second : OUM en pensant : Que l’homme et la femme aient une intelligence. Cependant l’homme distrait ne capta pas l’émission de la pensée lumineuse. Elle sentait son pouvoir se décupler et voulut être aussi grand que le grand tout. L’homme qui comprenait rien a ce qui lui arrivait écouta la femme et il se sentit gonfle d’orgueil, tandis qu’elle connaissait sa puissance 

Naissance de Satan 
Le premier Oum ou respir qu’émettait Dieu, déborde de la lumière. Le souffle s’en échappe et commence à errer en attendant un corps propice pour s’insinuer au même moment ou Cheviecoudaleh, le Vipère éprouvait de la jalousie. Ainsi le souffle pénètre la pensée de Cheviecoudaleh donnant naissance à Satan., cause du mal, de la mort. La lune se promenait et aperçut la vipère Cheviecoudaleh mourait. Elle s’en approcha et vit Satan qui abandonnait le corps inutile, le premier cadavre. La lune s’écria : Bha Le Sou, qui signifie c’est la femme du fils de la nuit. Créature destinée au rôle secondaire de nettoyage des immondices. Une sorte de prostituée qui coucha avec les rois pour persécuter le fils de la femme servante de Daïco. Mais Satan sera vaincu par la femme du fils du soleil. La lune dit : Bha La Cou, qui signifie, voila la femme de mon fils, femme solarienne, servante du soleil, possédant le don de guérison, porte l’insigne du médecin, de l’esprit et du corps.
Vaudou ou Vodou ET DEFINITIONS 
Selon un ouvrage anglais de la bibliothèque de St John’s Université de Queens New York d’un auteur dont j’oublie le nom malheureusement, le Vodou signifie : I Challenge the universe to show me a being higher than me>. Ce qu’on peut traduire en français par : J’interroge l’univers a la recherche d’un Être supérieur a moi, soit un Être suprême étant un esprit invisible. 
Dans la langue Fon parlée au Bénin, Vodun signifie une présence invisible redoutable ou puissante, mystérieuse ayant la capacité d’intervenir à tous les moments dans la société des humains. Selon les Arada, les authentiques et véritables sectateurs du Vodou, dans la colonie et qui en maintiennent les principes et les règles, Vodou signifie, un Être Tout Puissant et surnaturel dont dépendent tous les éléments, de la nature ou de l’univers, tous les événements qui se passent sur la terre comme au ciel.’ 
Certains définissent le vodou comme étant une croyance primitive de nature animiste qui autorise le fantasme d’un ou plusieurs états transitoires, visant a accéder a Dieu, but suprême, mêle le corps et l’esprit, permettant a ses fidèles de croire a la possibilité de franchir une ou plusieurs étapes vers leur Dieu, unique étant un esprit invisible. Le corps sert d’élément de départ, et l’esprit de véhicule, le tout rendu possible par la possibilité physique de pouvoir se transcender et recevant dans le corps le mythe du demi-dieu ou de l’apprenti dieu (Loa, ange, esprit, saint), et la possibilité d’y accéder de manière palpable dans la transe ou la possession. 
Le mot vodu peut également renvoyer aux forces primaires de l’univers qui se confondent avec l’essence divine et de l’âme humaine, qui se nomme loas n’étant ni bons ni mauvais. Ils manifestent leur volonté par le biais des rêves, des incidents fortuits, des transes ou possessions. Chaque Loa est associe a un vèvè, i.e. a un symbole sacre qui représente l’esprit, tout en symbolisant également l’extension de l’action qui lui est demande. 
En outre ce même mot peut signifier le culte des esprits, aussi connu sous les Noms Vodoun ou Vaudoun, signifiant ‘’Esprit’’, constitue en soi un culte religieux qui a non seulement emprunte a plusieurs traditions et religions, mais encore qui lui-même voit ses dieux ou loas et ses pratiques varier selon le lieu ou il est pratique tout en restant un authentique héritage africain, celui des plus anciens esclaves africains venus dans le nouveau monde. De ce point de vu, le vodou témoigne donc de la vitalité de l’identité humaine ou culturelle et la résistance sociopolitique des esclaves face à l’oppression des colons blancs. Cependant, vu la variation, on ne peut pas dire qu’il existe un seul Vodou, mais plutôt des cultes, des dizaines voire des centaines. Chaque vodou est adapté en fonction de ses propres règles telles que dictées par le Hougan, le grand prêtre
Le vodou se donne un but suprême, sublime ou métaphysique qui consiste à tendre vers. On ne monte pas n’importe comment. Le but du vodou est vers le mieux, l’amélioration, jusqu'à la perfection qui permet de devenir un Loa, un ange, un saint dans l’au-delà. Dans un cadre social comme en Haïti c’est dans l’ordre de l’inscription de leur propre vie dans une démarche universelle. Le rite d’initiation permet de se joindre à la secte du vodou : descendance, ascendance et inscription. Le chemin par lequel il faut passer pour atteindre le but du vodou. Le vodou, marie l’universalité et au rite ancestral. 
A l’origine de ce culte, nous retrouvons les grandes médecines traditionnelles africaines et les hautes magies exerces par les initiés dont la source émane entre autre de : 1) Niger 2) Guinée 3) Cote d’Ivoire 4) Congo 5) Togo 6) Ghana 7) Cameroun Cool Sénégal 
La reconstitution des croyances à des pratiques africaines en Amérique a donne jour à des formes et des appellations divers : 
A)Candomblé au Brésil 2) Santeria au Cuba 3) Obeayisme en Jamaïque 4) Shango cult a Trinité 5) Vodou en Haïti 
B)Legba au Dahomey ou Bénin actuel 2) papa leba en Haïti 3) Elegba au Nigeria 4) Elega a cuba 
C) Azilie ou Dzili en Fon Dahomey 2) Oshoun en Yoruba 
D) Mahu en Fon 2) Olodum Ari en Yoruba 3) papa Bondye ou granmèt en Haïti 
E)Loa en Haïti 2) Mlouk (Melk, sing) en Soudanais 3) Rab au Sénégal (Wolofs 4) ZAR en Éthiopie 
F) 12 a 15 loas ou esprits au Cuba 2) 21 environ en Haïti 3) 300 environ en Afrique 
G) klanmèy vient mot Clairmeille 2) Rada vient du mot Arada 3) Nanchon vient du mot Nation 4) Dambalah, de Dhom Ba Lah 6) Mahou, de Mawu 7) Ogou, de N’Gou 
H) Il existe différents rites, parmi les plus connus sont : 1) Rada 2) Petro 3) Ibo 4) Yanvalou 5) Congo 6) Nago 
I)Différentes tribus parmi les plus connues : 1) Aradas 2) Fons, 3) Congos 4) Ibos 5) Cangas 6) kaplaou 7) mandingue Cool Mondongues 
Par ailleurs, en Afrique le vodou se rencontrèrent d’abord parmi 1) Les Fon 2) Yoruba 3) Les Éwé dans le golf du Benin sur une aire qui s’étend de Ghana jusqu’au Nigeria et au Togo. Mais spécifiquement plus développe au Dahomey, actuelle république du Bénin 
L’influence des Fon de Dahomey et Yoruba de Nigeria restent particulièrement remarquable. Malgré les esclaves venaient de différences contres de différentes traditions et cultures pour s’établir en Amérique ou en Haïti tels que Soudanais, Guinéen, Bantous, congolais, partout ailleurs de l’Afrique. L’influence des deux tribus fon et yoruba est prépondérante et sert de base unificatrice a l’ensemble des pratiques culturelles transplantées dans l’Île par les esclaves. 
A remarquer que le culte typiquement Yoruba de Nigeria a été mieux présente que le culte Fon de Dahomey avec la seule différence que les anciens esclaves de Dahomey du culte fon étaient plus nombreux en Haïti. Les deux ont constitue l’essentiel de l’apport d’ébène dans le nouveau monde. Les esprits fon se retrouvent en Haïti avec quelques variantes alors que les esprits Yoruba se retrouvent plus au brésil ou Cuba. Les esprits approximativement les mêmes ou équivalents aux saints Yoruba retrouves au Nigeria, a Cuba dans la santeria et au Brésil dans le Candonible. 
La Santeria est le lieu saint de Cuba ou les religions d’autres Îles caraïbes, sont également semblables, mais frappent l’imagination que cette croyance typiquement haïtienne évoluant à partir de la fin de la traite négrière. Les saints : Yoruba, Shango, Osboun, Yemanja, Ogun, Obatala, abalouae sont les mêmes qu’au Nigeria. La santeria est un syncrétisme entre le catholicisme et la religion des esclaves yoruba qui venaient de Nigeria.
Daïco (Couleuvre) 
Représente le symbole de la vie dont les secrets sont : 1) Il faut mourir constamment pour vivre éternellement 2) Mourir à soi, se parfaire continuellement par le renouvellement de ses pensées à la perfection étant un attribut divin. Symbole de la vie, de l’infini, de la lumière, de l’intelligence. Elle est aussi la source de la beauté, de la force, de l’éclair. Elle donne a la femme pour sa beauté le secret étant : mourir pour soi même, se parfaire continuellement par le renouvellement de ses penses jusqu'à la perfection, la fin métaphysique du vodou. 
Certains assimilent l’être suprême au serpent non venimeux juge bon, à savoir la couleuvre appelée Daïco, comme symbole de la création, sous les auspices de laquelle se rassemblent tous ceux qui professent une même doctrine de connaissance comprenant le passe, le présent et l’avenir. Tout appartient à cette couleuvre qui ne consent à communiquer son pouvoir et à prescrire ses volontés que par l’organe d’un grand prêtre Vodou appelé Hougan, que les sectateurs choisissent et plus encore par celui de la prêtresse appelée Mambo que l’amour de dernier a élevée au rang de grande prêtresse. 
La couleuvre aussi se rapporte à Dambalah wèdo, le responsable en chef de la création. 

Daïco (Couleuvre) 
Symbole de la vie, de l’infini, de la lumière, de l’intelligence. Elle est aussi la source de la beauté, de la force, de l’éclair. Elle donne a la femme pour sa beauté le secret étant : mourir pour soi même, se parfaire continuellement par le renouvellement de ses penses jusqu'à la perfection, la fin métaphysique du vodou. Certains assimilent l’être suprême au serpent non venimeux juge bon, à savoir la couleuvre appelée Daïco, comme symbole de la création, sous les auspices de laquelle se rassemblent tous ceux qui professent une même doctrine de connaissance comprenant le passe, le présent et l’avenir. Tout appartient à cette couleuvre qui ne consent à communiquer son pouvoir et à prescrire ses volontés que par l’organe d’un grand prêtre Vodou appelé Hougan, que les sectateurs choisissent et plus encore par celui de la prêtresse appelée Mambo que l’amour de dernier a élevée au rang de grande prêtresse. La couleuvre aussi se rapporte à Dambalah wèdo, le responsable en chef de la création.
Cheviecoudaleh(Vipère) 
Représente le symbole de l’existence et du mal dont le secret est que l’existence est faite de chute et de rechute par la faute de Satan, la mort par les actes mauvais. Symbole de l’existence, de la jalousie, de la chute de l’homme, le céraste, la manifestation de Satan. Son secret de la vie est 1) Il faut mourir constamment pour vivre éternellement 2) La lutte pour la survie a cause de la jalousie dont la perversion exige l’intervention de Ogoun Ican Legba envoyé par Dieu Mahou pour surveiller les hommes, l’humanité, le monde ou pour rétablir l’ordre. 
Comme Rome utilise le mythe de Remus et Romulus pour sa fondation, Jésus Christ utilise la parabole pour véhiculer sa bonne nouvelle, le Vodou utilise le symbole pour faire passer son message religieux. Il est intéressant que le vodou distingue la Vie et de l’existence. Ainsi le serpent va représenter les deux formes de vie humaines différentes selon qu’il est offensif ou inoffensif. La couleuvre étant inoffensive représente la Vie créée par Dieu, la lumière, l’intelligence alors que la Vipère représente l’existence, la jalousie, la lutte, le péché, la mort a cause de Satan. Les serpents non venimeux sont : Boa, anaconda (plus grand boa), hétérodon, Python qui reste très légendaire si l’on se rappelle de la prophétesse Pythie. Moise, avait fait des serpents qui avalent ceux des magiciens de Pharaon de l’Égypte. De plus, après exode, Moise avait utilise un serpent d’airain a des fins de guérison. On peut se demander pourquoi le serpent fascine autant le monde? Plusieurs raisons l’expliquent : 1) le mouvement sinueux comme l’ondulation de l’eau 2) l’écoulement du corps autour d’une branche comme une élastique 3) La capacité de leur mâchoire inferieure sur les cotes qui leur permet d’avaler des bêtes deux ou trois fois plus grosses qu’eux 4) les pythons son doués d’une force considérable qui leur permet de tuer les grosses bêtes 5) le venin qu’ils recèlent, le danger qu’ils incarnent. C’est ainsi que la vipère très venimeuse ou offensive est retenue pour être le symbole de la destruction, de la mort alors que la couleuvre qui est inoffensive devient le symbole de la vie, de la bonté, de la création. Notons que le symbole ne coïncide pas toujours avec la réalité. Son but reste un medium pour faire passer le message, pour mieux se faire comprendre. Bref le serpent incarne la dualité de l’existence, à savoir le bien et le mal. 
Dambalah 
Représenté par une couleuvre, représente la force de la création, l’incarnation de la vie donnée par Dieu. Mari De Ayida Wèdo. Leur union est un arc-en ciel géant qui soutient le monde
Premières progénitures de Dambalah 
L’essence du soleil comprenant l’essence du Grand Tout, étant male et femelle, Dambalah (Soleil oriental) s’accoupla avec Ayida Wèdo (lune) s’accoupla. De cette union naquirent 6 enfants : 
1)Ounsa, étant la sagesse comme l’essence universelle 
2)Agaou Tonnerre qui préside le vent, la tempête, l’ouragan 
3) Oumgoun Batalha, gouverneur qui tient le fouet, symbole de l’harmonie, de la justice. 
4)Oudoudoua, mère de tous les êtres humains, grann Ibolelée 
5)goun Ayizan Veleketée, Erzulie Venus, prophétesse qui préside le Houmfor 
6)Oumgan Ican Legba, fils de prédilection en qui le père met toutes les complaisances. Il est le légataire, patron des carrefours, barrières, chemins et les entrées. Entre le monde surnaturel de l’esprit et le monde naturel des hommes il est l’intermédiaire sans lequel nulle communication n’est possible sans sa permission. C’est qu’on doit invoquer le premier dans toutes les cérémonies. 
Deuxième progéniture de Dambalah 
Il dormait pendant sept ans. Des son réveil il s’accoupla avec les eaux supérieures qui accouchent : 
1)Agwe Taroyo, maître du domaine marin, superbe douanier 
2)Azaka Mede, maître de l’agriculture et d’arme 
3)Azaka Limba, bonne mère de famille qui nourrit les enfants 
4)Azaka Guidi, vorace qui détruit les cultures pour apaiser sa faim 
5)Azaka Guesci, sous ministre, deuxième douanier 
6)Aganman Nibo, mère de Baron Samedi 

Chez les Congo, les trois règnes de la nature sont 
1)Ampola étant le règne minéral 
2)Ampeka, soit le règne végétal 
3)Andaizo, qui est le règne animal 
Les trois rois mages sont :1) Amine, venant du Sénégal 2)Ouangol, venant du Congo 3)Danwezo, venant de Dahomey, patron des marrons comme Mackandal, Boukman, Jean François, Biassou, Romaine, Macaya, Charles Belair, Jean Zinga, Halaou

REPRESENTATION DANS LE VODOU

1) Microcosmique 2) Mesocosmique 3) Macrocosmique
Marassa 
Principe de la première manifestation de l’âme. Le premier homme qui est de la polarité positive et la première femme qui est de la polarité négative, formant la physique de l’attraction où les deux forment un seul. Les jumeaux de Dieu, Marassa sont la loi qui régit les manifestations naturelles. Elle préside la fertilité. Le Marassa est le concept des quatre transformations de l’âme
1) Dosa : qui représente le monde minéral où l’âme assiste à sa première manifestation après qu’elle se segmenta du Grand Tout
2) Dosou : qui représente le règne végétal dans l’évolution de l’inanimé à l’animé où l’âme devient vivante, respire par la plante.
3) Dogue : qui représente l’âme qui s’incarne dans l’animal marin formant le règne animal de nature instinctive ou instinctuelle
4) Doïchou : évolution de l’âme dans le corps humain où l’homme devient un animal pensant, doué d’un esprit ou d’une intelligence, prêt à gravir les degrés de la perfection par la réincarnation

Global Vaudou 
Le vaudou conçoit la vie dans système dans lequel le vodouisant fait partie intégrante à l’opposé de l’homme moderne qui conçoit sa vie comme un être à la source, lui donnant la prétention sinon l’impression de maîtriser un système.
Dans le vaudou, l’individu existe dans un système où il est signe du système et participe au sens large du système. Par contre le moderne ne conçoit pas sa vie comme ça. L’important c’est l’homme qui veut ou essaie de faire tourner l’histoire au gré de son désir. Or la première fonction de l’être humain est de s’inscrire dans un système et pas de faire que le monde aide l’être humain à son propre destin personnel 
Il ne faut pas voir seulement dans le vaudou rien que des personnes délirantes en crise de possession ou de transe, hystérie ou hallucination. Car dans le vaudou il existe un type particulier d’appréhension de la personne dans l’univers, c’est-à-dire
1) Son ascendance
2) Sa descendance
3) Son inscription sociale
4) son inscription métaphysique, qui sont étrangères à la modernité.
Dans le vaudou, la personne n’est plus une seule personne avec le reste autour mais apparaît dans un sens beaucoup plus global. Il y a la nécessité de réinscrire la personne dans le social pour qu’elle existe. Autrement dit la vie dans le vaudou comprend trois aspects distincts : 1) Microcosmique : la règle de Marassa, concept des quatre transformations de l’âme
Mesocosmique : concerne les cérémonies, les principes, les rituels, les pratiques, les offrandes, les sacrifices à travers leurs modalités, leurs conditions et leur déroulement
Macrocosmique : renvoyant à l’ascendance, la descendance, inscription sociale et inscription métaphysique

Crédit moral du vaudou
1) Un des principes religieux du vaudou est que tous les êtres humains sont sains et doivent être traités de manière saine. Comme quoi pas de d’abus ni nuisance. Mais les pratiques des adeptes du Rite Petro, attachés à la sorcellerie ou à la magie, croyant dans l’esprit des mort présidé par Baron Lacroix oeuvrant dans le mal et pour le mal, s’opposent à ce principe. Par exemple, Un vrai Marassa n’accepte qu’on lui offre du sang. De plus Les Manger Sec est des offrandes de nourritures excluant tout sacrifice animal. Et si l’on suit la logique 1) de la conduite saine (Sanitarisme) par rapport aux êtres 2) L’abstinence du marassa de boire du sang 3) Les manger sec qui s’abstiennent de tout sacrifice animal, on va directement déboucher sur le principe de l’Ahimsa hindouisme étant l’idéal du non désir de nuire, de la non violence, dont Gandhi en est le champion comme modèle parfait. Il ne faut pas condamner le vaudou pour des sacrifices barbares, car le rite Rada qui constitue le véritable pilier authentique du vaudou œuvre pour le bien exclut la pratique du mal, de la magie noire, de la sorcellerie présidé par les loas Petro qui président les esprits maléfiques de la mort dont Baron Lacroix en est le chef. Autrement dit ce sont les fidèles et les Bokor (faux Hougan) qu’il faut condamner et non le vaudou 

AU NOM DE LA FRATERNITÉ

Bien qu’en tant que sociologue qui considère la religion comme un phénomène social, à la manière du grand sociologue Français Mauss qui la considère comme un phénomène social total, je me donne le droit d'analyser les religions à travers les différentes doctrines et confessions sans préjugé ni parti pris en toute neutralité et objectivité tout en étant un chrétien ou né catholique avec mes racines traditionnelles ou culturelles vodouisantes. Je crois que l'ouverture d'esprit est meilleure pour la construction d'une véritable fraternité humaine que le renfermement dans la bulle de sa foi en ignorant le voisin à notre côté. Au niveau de l'amour et de la morale, Jésus Christ est mon modèle car non seulement il enseigne d'aimer son prochain comme soi même, mais encore il prêche le pardon et la réconciliation en cas de quelqu'un qui est victime de mal. Ma culture d’amour et de pardon tel que enseigné par Jésus s'ajoute à l'Ahimsa de l'Hindouisme étant l'idéal du non désir de nuire dont Gandhi demeure le modèle parfait. L'amour et la morale avec Jésus, le non désir de nuire ou de la non-violence de Gandhi font des valeurs que j'essaie d'intérioriser pour me guider dans le chemin de la vie sans vouloir devenir un ange car l’homme n’est ni ange ni mais qui veut l’ange fait la bête. Mon ouverture au niveau de la foi religieuse s'agrandit davantage quand que je me suis tombé sur le principe du Maya de l'Hindouisme selon lequel il existe différentes façons de voir une même chose où chacune des visions est valide mais partielle de la réalité pleine de telle sorte que nul ne peut avoir la vérité absolue en rejetant l'opinion de l'autre considérée comme fausse ou un mensonge. Ce serait une prétention trop présomptueuse. Non seulement nous pouvons voir une même chose différemment mais encore l'homme qui regarde vers le nord ne voit pas ce que l'homme qui regarde dans le sud voit, et vice versa. Tout dépend de notre champ de vision à travers son horizon comportant ses propres limites qui empêche à chacun d'avoir une vision parfaite de la réalité pleine. Cette grande sagesse porte celui qui la cultive à porter attention à l'avis des autres dans un esprit d'échange ou de communication sans rejeter sa propre croyance. Vu qu'il est vrai en réalité que quelqu'un peut voir des choses que l'autre ne voit pas, chacun a plus à gagner en cas d'inclusion de visions que d'exclusion de visions, donc un enrichissement au niveau de la compréhension et de la connaissance. Autant dire, je crois dans le principe du Maya, car je suis convaincu que nul homme au monde n’a le monopole de la vérité. Et aucune compréhension mutuelle n'est possible s'il n'y a pas la volonté de communiquer avec l'autre. Et aucune communication n'est possible s'il n'y a pas une véritable et franche volonté de comprendre l'autre dans ses opinions si jugées fausses à priori.
La recette de la fraternité et de la paix :1) Une tasse d'amour, 2) une tasse de pardon 3) Une cuillérée du non désir de nuire ou d’Ahimsa 4) une cuillérée de vérité relative Maya. Bonne digestion au nom d'une solidarité fraternelle et harmonieuse.
JACAUES ROUMAIN : GOUVERNEUR DE LA ROSEE
Manuel se met a la recherche de l’eau, il la trouve mais il y a un problème, a savoir : Pour drainer de l’eau, il faut le concours de tout le monde alors que Fond Rouge est divise pour une question de terre. Manuel a été assassine parce qu’il a voulu réconcilier les gens de la localité. Avant de mourir, il disait aux autres de chanter son deuil avec joie car sa mort annonce le commencement de la vie nouvelle à travers la réconciliation. Ce roman s’impose par son syncrétisme linguistique. L’Histoire d’un jeune homme, Manuel, qui, revenu de Cuba, constate la désolation, le désespoir qui règne sur Fond Rouge, sa localité. Les gens au lieu de chercher de l’eau, s’en remettent à la prière et aux pratiques du vodou.
Antécédents historiques
1503
Premières cargaisons d’esclaves venant d’Afrique et implantées en Amérique.
1517
Charles Quint autorisa l’importation de 15000 esclaves
1685
Le code noir prépare en France a l’instigation de Colbert et promulgue en 1685 par Louis XIV est plus précis encore sur le rôle de réglementation du système esclavagiste, dévolu a l’église
Article 2 :
Tous les esclaves qui seront dans l’Ile seront baptises et instruits dans la religion catholique, apostolique et romaine
Article 3 :
Interdiction tout exercice public d’autre religion que de la catholique.
Le code noir prend également soin d’interdire les attroupements d’esclaves le jour ou la nuit pour empêcher la pratique des traditions religieuses africaines. Il règle toutes les activités des esclaves telles que travail, loisir, famille, leur assignant ainsi une place de bien meuble dépourvus de tout droit. A propos des esclaves, le Père Du Tertre écrivait : Leur servitude est le principe de leur bonheur et leur disgrâce la cause de leur salut.
Origine du Vodou 
Le mot vodou avec tout ce qu’il cache derrière comme pratique, vient de l’Afrique noire. Le mot vodou signifie, introspection dans l’univers à la recherche d’un être supérieur à Moi, étant Dieu en langue créole Granmèt.
Makandal : Makandal avait utilisé le poison comme moyen de d’éliminer les colons et de conquérir la liberté des noirs. Cette pratique n’a rien à voir avec le vodou. C’est purement et simplement un geste de barbarie pour contrer la barbarie des colons blanc. Une pratique de mercenaire. Le côté vodouesque chez Makandal repose sur l’idée qu’il mettait dans l’esprit des esclaves : on meurt au combat, on va se transformer en mouche pour retourner vivre en Afrique
Boukman : Le Vodou se pratiqua aussi sur l’île de Saint-Domingue dirigé par les esclaves de cette époque. Mais la plus imposante rencontre ou cérémonie a été organisée le 14 Août 1791 Bois Caïman sous le commandement d’un Prête vodou appelé Boukman. Mais comme cette pratique a été, on l’organisait la nuit pendant que les blancs sont au profond de leur sommeil. Le but ultime de cette cérémonie est de rassembler les âmes et les esprits de tous les hommes noirs et de les conduire à la révolte contre les maître colons blancs afin de conquérir leur liberté. Boukman égorgea un cochon dont il distribua le sang aux assistants : le sacrifice du cochon est non seulement un signe d’unité et de solidarité entre les assistants, mais encore a autre sens celui du prix à payer pour conquérir notre liberté d’homme noir réduit à l’esclavage par le blanc. La viande du porc passe à la tradition dans la société haïtienne. Le Grillot est un plat commun dans les fêtes haïtiennes. Pas de fêtes haïtiennes sans grillot.
Après l’indépendance : Même après l’indépendance de 1804, Les vodouisants étaient encore à la recherche de symbole pour assurer entre les membres de la nation nouvellement née. La boisson (Alcool ou clairin par exemple) et la nourriture (Maïs grillé par exemple) sont utilisées comme moyen de maintenir l’unité et d’entretenir la solidarité entre les Haïtiens. Dans ce cas on parle de manger Loa, de manger Lèsen, pour entrer en communication avec les esprits dont on se sert (Servir Loa). Non seulement tous les assistants mangent au nom des loas, mais encore on jette de la nourriture dans les rues aussi pour les loas. Outre la boisson et la nourriture qui permet d’entrer en communication avec les loas, mais aussi le tambour, la danse, et la prière (orezon).
Vers 1950 Very Happyès l’année 1950, le vodou prend un nouvel élan, on ne vit pas seulement le vodou à travers le tambour, la danse, la boisson et la nourriture, mais aussi à travers l’écriture. Certains intellectuels écrivent des poèmes ou des chants en l’honneur des loas africains. Avec François Duvalier le vodou avait même pris une tournure politique.
Conclusion : À mon humble avis, il faut considérer la trajectoire historique du vodou à travers sa force et sa faiblesse. De plus il faut avoir une décision plus ou moins précise de l’esprit par opposition à la matière. L’esprit c’est l’antithèse de la matière. En conséquence, un esprit (loa) n’a pas de corps, n’enregistre pas de poids, n’a pas de forme. Par contre est matière tout ce qui a du poids, une mesure et une forme. Il faut toujours des prêtes Vodou étant des intermèdes ou médiateurs entre Dieu, les loas et les hommes. Ces médiateurs doivent léguer en héritage à la postérité des récits et des œuvres dont l’intériorisation et la pratique par les hommes assurent assure la transmission de la survie du vodou. À mon sens Dieu est unique dans le sens qu’il est le seul et unique créateur du monde et du cosmos. Mais Dieu parle à tous les peuples à travers leur langue et leur culture pour mieux se comprendre par les hommes. 
N.B L’esprit religieux doit se dépouiller de toute inclinaison à la violence, de toute tendance qui incite à la violence. Là je ne parle que pour le cas où l’église (champ spirituel) et l’état (champ matériel) se séparent strictement. L’état s’occupe de la sécurité de tous les citoyens en ayant le monopole de la violence contre ceux qui vont à l’encontre de l’ordre établi. La religion s’occupe de la sécurité spirituelle grâce à la morale du peuple conduit conduire celui-ci vers le chemin de la vertu et du respect envers autrui. Quand un peuple est en esclavage il ne peut pas être vraiment religieux. Parce que le colon bafoue ses droits légitimes, le peuple esclave tend à recourir à la violence pour conquérir sa liberté. Le peuple esclave fait deux travaux en même : un travail spirituel (vodou) et un travail matériel (indépendance de l’état Haïtien). Quand on esclave parfois on est obligé d’oublier tout ce qui est devoir moral, vertu, piété pour conquérir sa liberté. La liberté ne se donne pas, on la conquiert. Comme dit Bismarck, la force prime le droit. 
Par ailleurs, en Afrique le vodou se rencontrèrent d’abord parmi 1) Les Fon 2) Yoruba 3) Les Éwé dans le golf du Benin sur une aire qui s’étend de Ghana jusqu’au Nigeria et au Togo. Mais spécifiquement plus développe au Dahomey, actuelle république du Bénin
L’influence des Fon de Dahomey et Yoruba de Nigeria restent particulièrement remarquable. Malgré les esclaves venaient de différences contres de différentes traditions et cultures pour s’établir en Amérique ou en Haïti tels que Soudanais, Guinéen, Bantous, congolais, partout ailleurs de l’Afrique. L’influence des deux tribus fon et yoruba est prépondérante et sert de base unificatrice a l’ensemble des pratiques culturelles transplantées dans l’Île par les esclaves. 
A remarquer que le culte typiquement Yoruba de Nigeria a été mieux présente que le culte Fon de Dahomey avec la seule différence que les anciens esclaves de Dahomey du culte fon étaient plus nombreux en Haïti. Les deux ont constitue l’essentiel de l’apport d’ébène dans le nouveau monde. Les esprits fon se retrouvent en Haïti avec quelques variantes alors que les esprits Yoruba se retrouvent plus au brésil ou Cuba. Les esprits approximativement les mêmes ou équivalents aux saints Yoruba retrouves au Nigeria, a Cuba dans la santeria et au Brésil dans le Candonible. 
Santeria est le lieu saint de Cuba ou les religions d’autres Îles caraïbes, sont également semblables, mais frappent l’imagination que cette croyance typiquement haïtienne évoluant à partir de la fin de la traite négrière. Les saints : Yoruba, Shango, Osboun, Yemanja, Ogun, Obatala, abalouae sont les mêmes qu’au Nigeria. La santeria est un syncrétisme entre le catholicisme et la religion des esclaves yoruba qui venaient de Nigeria.
Aouessa : Mot de passe après la prière
Ange : Définit un Loa qui a la garde d’un initié vodou 
Assin : Sert à tracer les cercles mystiques ou magiques avec de la farine appelés Vèvè 
Ayibobo : Quand un Loa ou esprit se manifeste, le prêtre Hougan crie : Ayibobo. Tous les serviteurs répondent de la manière Ayibobo. On dit aussi Nago 
Assortor : Le plus gros tambour de la cérémonie 
Ago : Signifie attention 
Aoche nago : Salutation des nagos 
Abilolo : Salutation des Guede, par opposition a celle des rada étant Ayibobo 
Agida : Batteur de la cérémonie 
Asson :Tchatcha entoure d’un foulard rouge et d’un collier dans le sud. La prêtresse mambo sonne l’asson (grelot) pour l’arrivée des esprits qui se manifestent sur un des participants à la cérémonie. Dans le Nord on sonne une cloche 
Aza Athiassou Ouado : Orateur de la paix, maître de la connaissance, de la justice 
Ayizan Velekete : Prophétesse
AZA : En yoruba, signifie maître, mentor 
Agassou : Loa gardien des traditions dahoméennes 
Atissou : Esprit de la perfection dans le domaine de la justice et de la protection, influence la pensée des juges en faveur de celui qui l’invoque 
Azaka Adoumguidi : Représente une barre de fer qui dans le foyer incandescent rougit nuit et jour, le feu permanent, le pouvoir ou la puissance d’Atibon Legba. C’est Dambalah qui lui confère ce pouvoir 
Agwe : Neptune du vodou, père d’Erzulie 
Agwe Aroyo ou Taroyo : Amant par excellence dans le lit, donne des cadeaux, ayant une fille Ursule péri dans les flots par la vengeance de Ayida Wèdo
Aloumandia :Sœur cadette d’Ibolelee. Les deux interpellent Boukman dans la cérémonie du Bois Caïman. Elle est la messagère, patronne des messages aux humains. Grann Aloumandia
Assin : Sert à tracer les cercles mystiques ou magiques avec de la farine appelés Vèvè 
Ayibobo : Quand un Loa ou esprit se manifeste, le prêtre Hougan crie : Ayibobo. Tous les serviteurs répondent de la manière Ayibobo. On dit aussi Nago 
Assortor : Le plus gros tambour de la cérémonie 
Ange : Définit un Loa qui a la garde d’un initie vodou 
Aloumandia : Messagère 
Ayizan Veleketée : Prophétesse 
Azaka Adoumguidi : Pouvoir, puissance 
Ayida Wèdo : Maîtresse de l’arc-en-ciel, ayant un pied dans la source, épouse de Dambalah, divinité des eaux, splendeur 
Azaka Adoumguidi : Représente une barre de fer qui dans le foyer incandescent rougit nuit et jour, le feu permanent, le pouvoir ou la puissance d’Atibon Legba. C’est Dambalah qui lui confère ce pouvoir 
Agwe : Neptune du vodou, père d’Erzulie 
Aloumandia : Messagère 
Ayizan Veleketée : Prophétesse 
Azaka Adoumguidi : Pouvoir, puissance 
Agwe Aroyo ou Taroyo : Amant par excellence dans le lit, donne des cadeaux, ayant une fille Ursule péri dans les flots par la vengeance de Ayida Wèdo 
Ago : Signifie attention 
Aoche nago : Salutation des nagos 
Abilolo : Salutation des Guede, par opposition a celle des rada étant Ayibobo
Agida : Batteur de la cérémonie 
Asson :Tchatcha entoure d’un foulard rouge et d’un collier dans le sud. La prêtresse mambo sonne l’asson (grelot) pour l’arrivée des esprits qui se manifestent sur un des participants à la cérémonie. Dans le Nord on sonne une cloche 
Ayida Wèdo : Maîtresse de l’arc-en-ciel, ayant un pied dans la source, épouse de Dambalah, divinité des eaux, splendeur 
Aza Athiassou Ouado : Orateur de la paix, maître de la connaissance, de la justice 
Agassou : Loa gardien des traditions dahoméennes 
Atissou : Esprit de la perfection dans le domaine de la justice et de la protection, influence la pensée des juges en faveur de celui qui l’invoque 
Ago : Attention
AZA : En yoruba, signifie maître, mentor
Boulezen : Cérémonie pendant laquelle un govi contenant le ti bonanj, Recharge de l’énergie 
Baron samedi : Maître des points, rale lajan
Bango ou Boula : Petit tambour de la cérémonie 
Bòkor : Faux hougan, faux prêtre, malveillant, charlatan qui sert a deux mains, ie pratique a la fois le bien et le mal, la magie noire, la sorcellerie comme pratique malveillante, malfaisante. Mais le bokor ne mène pas de société 
Badji ou bagi : Pièce à l’intérieur du houmfor consacre pour un lao particulier 
Boulezen : Cérémonie pendant laquelle un govi contenant le ti bonanj, Recharge de l’énergie 
Bango ou Boula : Petit tambour de la cérémonie
Clermeille et Clairmesine : Samba, poète, musicien, poétesse 
Caridad : Amour sublime ou divin, Patronne de l’amour sublime, gardienne de la chasteté, amoureuse de l’amour 
Dambalah Représenté par une couleuvre, représente la force de la création, l’incarnation de la vie donnée par Dieu. Mari De Ayida Wèdo. Leur union est un arc-en ciel géant qui soutient le monde DAmbalah : Lumière 
Erzulie : Azilie ou Dzili en fon ou Oshoun en yoruba, Amour affectif ou humain, symbole de laurier, de la beauté, du plaisir, de la joie, de la séduction voire de la provocation, de la générosité. Elle est très coquette. Symbole par excellence de l’amour dans le cadre de l’attraction entre male et femelle. Erzulie peut renvoyer à Freda qui s'inspire pour son amour envers son mari de Caridad, l'incarnation par excellence de l'amour sublime, divin qui exige un engagement solennel et profond. Quand Erzulie renvoie a Dantor ce mot renvoie à l'amour charnel. Dantor peut tricher sur son mari, une femme infidèle pour ne pas dire une pute à la maniere de Guede Loray l'incarnation de la perversion par excellence. Freda tend vers cardidad en termes d'amour divin et profond alors Dantor tend vers Guede Loray en terme d'amour leger, passager voire de la perversion.
Gwo Bonnany :Aspect de l’âme faisant partie du flux d’énergies cosmiques et qui deviendra par la suite un Loa lorsqu’il aura quitte son enveloppe Gwo Bonnany :Aspect de l’âme faisant partie du flux d’énergies cosmiques et qui deviendra par la suite un Loa lorsqu’il aura quitte son enveloppe 
Grann Aloumandia :Sœur cadette d’Ibolelee. Les deux interpellent Boukman dans la cérémonie du Bois Caïman. Elle est la messagère, patronne des messages aux humains. 
Grann silibo : Esprit amical, protection contre le mal physique, services rendus à toux ceux qui croient en lui 
Grann Aloumandia : messagère, sœur cadette d'Ibolelee. Les deux interpellent Boukman dans la cérémonie du bois caïman.
Guede : Esprit des morts ou de la mort, ayant des comportements obscènes comprend les loas phalliques 
Guede Nibo : Patron de la mort 
Guede Loray : symbole de la perversion feminine, femme de mauvaise vie
Guede : Esprit des morts ou de la mort, ayant des comportements obscènes comprend les loas phalliques 
Guede Nibo : Patron de la mort 
Guede Loray : symbole de la perversion feminine, femme de mauvaise vie
Hougno : Des inities dans le gevo, une chambre initiatique dans laquelle ils meurent symboliquement pour renaître avec une autre personnalité Hougno : Des inities dans le gevo, une chambre initiatique dans laquelle ils meurent symboliquement pour renaître avec une autre personnalité 
Hounsi : Initie, (7) hounsi, représentent les couleurs de l’arc-en-ciel 
Hougan : Prètre du vodou. La Mambo est une prétresse
Initiation : Rite qui consiste à mourir et renaîtIre, symboliquement pour progresser et devenir autre 
Loko Atiassou : Maître de la foret ou des arbres, gardien du Poto Mitan, donneur de sagesse aux sages ou aux hommes 
La Sirène : Déesse de l’accolade, câlin aux enfants, maîtresse de la délicatesse, du coup de foudre(agwe nago) 
Loko Atiassou : Maître de la foret ou des arbres, gardien du Poto Mitan, donneur de sagesse aux sages ou aux hommes 
La Sirène : Déesse de l’accolade, câlin aux enfants, maîtresse de la délicatesse, du coup de foudre(agwe nago)

Le peintre Cyprien Tokoudagba
... Mahou-Lissa, double entité masculine et féminine, est le dieu créateur, le dieu des dieux ...
Mambo : Femme prêtresse
Nanm : Esprit de la chair 
Nanchon : Nation ou groupe de loas correspondant a la région d’où ils sont originaires. Les plus connus sont : 1) Rada 2) Petro 3) Congo 4) Ibo 5) Guinen 6) Nago 
Nago : Esprit forgeron, symbolise par le fer forge, esprit de la guerre et du feu, représente l’union des trois grands rites vodou
Nanm : Esprit de la chair 
Ogou Feray : Fils de Badagri comme Prométhée fertilise la terre pour le feu astral, réponse du rite d’initiation, maître de la guérison 
Ogou ou Ogoun : Les loas de la guerre, de la force, de l’attaque et de la défense, qui représente le principe masculin. Ogoun : Esprit de la guerre et du feu, de la force et de la puissance, principe masculin représente par le Sable ou la machette, par opposition à Erzulie qui représente le principe féminin. Ogoun, esprit redoutable qui favorise ceux qui sont dans le besoin, aide à l’attaque et comme à la défense, trace le chemin des vodouisants, détruisent à coup de machette les ronces ou obstacles qui les empêchent de progresser sur la voie initiatique. Il existe plusieurs Ogoun tels que : 1) Badagri=saint George 2) Ferraille=saint Jacques majeur 3) Balindjo, entre les deux 5) Shango, esprit tonnerre, père des marassa 6) Obatala 
Ogou Balenjo : Le tendre, demi-frère de ferraille 
Ogou Badagri : Symbole de la jalousie 
Ogou Batalha : Saint de la paix, de l’harmonie, de la pureté. Possède la terre dans son ensemble. Représente la sagesse, la justice invoque pour apporter la santé, la paix, la justice et l’harmonie. Androgyne 
Ogou Balenjo : Le tendre, demi-frère de ferraille 
Ogou Badagri : Symbole de la jalousie
Ogou Feray : Fils de Badagri comme Prométhée fertilise la terre pour le feu astral, réponse du rite d’initiation, maître de la guérison 
Ogou Batalha : Saint de la paix, de l’harmonie, de la pureté. Possède la terre dans son ensemble. Représente la sagesse, la justice invoque pour apporter la santé, la paix, la justice et l’harmonie. Androgyne 
Ossange : Assanyi ou assissa, saint de la foret. 
Possession : Une âme venue d’ailleurs, a immigre en une personne 
Péristyle : Construction adjacente au houmfor où se tiennent les cérémonies 
Perte de l’âme : Selon la croyance primitive, on prétend que son âme l’a quitte, a émigré 
Petro : Patron de l’impulsivité, ne planifie pas l’avenir, voit le quotidien 
Papa Pierre : Maître des rumeurs, du teledjol 
Pierre Balawe : Patron des mutes, des gestes 
Prêtres : Les grands prêtres appelés hougan et les grandes prêtresses mambo, sont aides dans leur service par des inities appelés Hounsi qui pratiquent des offrandes de nourriture aux loas 
Possession : Une âme venue d’ailleurs, a immigre en une personne 
Péristyle : Construction adjacente au houmfor où se tiennent les cérémonies 
Perte de l’âme : Selon la croyance primitive, on prétend que son âme l’a quitte, a émigré 
Papa Legba : Le saint Pierre du vodou, patron des routes, barrières, carrefours, entrées de la vie. Messager et interprète entre les hommes et les autres esprits qu’il commande, qu’il faut implorer car il détient la clé du monde invisible. C’est le premier saint implore lors d’une cérémonie. Sans son accord rien ne pourra s’accomplir sans sa permission. Pouvoir bénéfique dans la Santeria
Papa Legba : Le saint Pierre du vodou, patron des routes, barrières, carrefours, entrées de la vie. Messager et interprète entre les hommes et les autres esprits qu’il commande, qu’il faut implorer car il détient la clé du monde invisible. C’est le premier saint implore lors d’une cérémonie. Sans son accord rien ne pourra s’accomplir sans sa permission. Pouvoir bénéfique dans la Santeria 
Petro : Patron de l’impulsivité, ne planifie pas l’avenir, voit le quotidien 
Papa Pierre : Maître des rumeurs, du teledjol 
Prêtres : Les grands prêtres appelés hougan et les grandes prêtresses mambo, sont aides dans leur service par des inities appelés Hounsi qui pratiquent des offrandes de nourriture aux loas 
Pierre Balawe : Patron des mutes, des gestes 
POTOMITAN : Étymologiquement parlant, le mot Potomitan, est un composé de deux mots créoles, Poto et Mitan, qui signifie en français Poteau au centre qui soutient une fondation, une maison, une bâtisse. Le Potomitan se veut être le poteau au centre, le poteau principal, primordial par opposition aux autres poteaux aux coins jugés secondaires quoique importants. ASPECT POLITIQUE : Le mot Potomitan est riche en contenu, historique, politique, religieux sinon mystique. Au temps de ma jeunesse en Haïti particulièrement vers les années 80 ce mot était très populaire voire légendaire. Un mot que l’oreille entendait presque jour sur les lèvres des Haïtiens à la maison comme à la rue. Au niveau politique il s’appliquait spécialement à l’ex-président à vie de la République d’Haïti, Jean Claude Duvalier dit Baby Doc comme étant le pivot central du régime Duvaliériste légué en héritage par son père François Duvalier dit Papa Doc, l’homme incontournable sans lequel le régime s’écroulerait. Par extension le mot Potomitan s’applique à tous les Tontons macoutes, tous les miliciens du corps de V.S.N de Duvalier particulièrement les chefs responsables de cette milice formant un groupe de gens indispensables pour le maintien ou la conservation du pouvoir. Ensuite le vocable Potomitan s’étend à tous ceux qui occupent une grande fonction ou un rôle clé dans le régime qu’il soit Tonton macoute, militaire ou ministre. Par exemple Roger Lafontant, Théodore Achille, Frantz Merceron était des Potomitan, des ministres influents, forts, puissants du régime. Après le mot Potomitan gagne toutes sphères civiles, privées où toute personne responsable d’une affaire est considérée comme un Potomitan. Même entre amis on se dit Potomitan. Au résumé, le mot Potomitan signifie indispensable ou condition sine qua non. ANGLE RELIGIEUX : Par ailleurs, le Mot Potomitan est aussi utilisé sur le terrain religieux avec une connotation mystique. En effet, dans le rituel du vaudou, on utilise ce mot Potomitan comme Poteau sacré placé au centre d’un Houmfor, dédié à Oumgan Ican Legba Atibon Legba, fils de prédilection du Père Dambalah Wèdo et de la mère Ayida Wèdo. Généralement connu sous le nom de Papa Legba en Haïti, il est le légataire des œuvres du père et de la mère, leur sixième fils de la première progéniture de Dambalah. Le poteau érigé au centre du Houmfor représente l’entrée principale par laquelle les esprits ou loas pourront pénétrer le plan matériel sortant du plan astral afin de descendre jusqu’au lieu de la cérémonie vaudouesque. Après le vèvè ou vèvè tracé en l’honneur d’Atibon Legba pour établir la communication entre astral et humain, la tracée de vèvè pour s’adresser aux esprits désirés, ensuite suivi des offrandes pour faire descendre les loas sur le plan matériel de la manifestation où leurs énergies irradient en partant du centre du Potomitan tout en s’écartant de façon circulaire, le Hougan frappe son asson et la cérémonie d’ouverture est maintenant achevée. Pour tout dire, Ife en Afrique, est le lieu sacré de l’Afrique mythique, où se regroupent tous les esprits formant le panthéon du Vaudou dont l’équivalence en Haïti est connu sous le nom de la Ville au Camp sur une montagne sacrée où les loas venus d’Afrique Guinée par les eaux souterraines où ils séjournent, se réunissent tous, échangent, dit-on, leurs expériences, puis redescendent de la montagne vers la terre. Mais ils ne débarquent n’importe où, ne se distribuent pas dans l’espace n’importe comment. Leur trajet est balisé, d’autant plus strictement qu’ils ont pour mission de constituer les fondations de l’espace des vivants. Au milieu du temple Vaudou appelé Houmfor est construit le péristyle, espace consacré à la cérémonie en l’honneur des loas. Au milieu du péristyle s’élève le Potomitan, axe de liaison entre le monde céleste et le monde terrestre, et qui donc représente la voie royale des loas pour rejoindre les humains. Autour de son socle, on dépose les offrandes aux loas et on trace leurs desseins symboliques ou vèvè. Attirés par ces signes mystiques et par les roulements du tambour, les loas viennent alors danser dans le corps des fidèles. Dans le vaudou haïtien, on peint sur le potomitan les deux loas Dambalah Wèdo et Aïda Wèdo symbolisés par des serpents, de sorte qu’ils ressemblent à l’arbre de la vie autour duquel se déroulent les danses du vaudou 
L’adepte du vaudou s’adresse à l’autel ou vèvè comme s’il s’adresse à l’esprit invoqué. Métaphoriquement, le vèvè est donc une interface entre deux univers ou une frontière. L’univers est représenté sous forme d’une croix contenue dans un cercle. L’âme connaîtra quatre saisons au cours de sa vie. Le asson peut être un tchatcha ou une cloche. Houmfor est le temple du vaudou. 
En tout je vous dresse un court parcours historique du mot Potomitan au bénéfice des adeptes ou amis du site Potomimtan. Si vous voulez, vous pouvez le compléter avec la mention des motifs et circonstances qui ont porté à créer ce site. Bonne lecture. SALUTATION :1) chrétien : Amen, alléluia, ainsi soit-il, 2) Arada ou Rada : Ayibobo 3) Nago : Aoche Nago, ou ago 4) Petro OU GUEDE : Abilolo ou Bilolo
Quebiessou Danlett keviezo : Maître de l’intelligence, patron des savants, scientifiques et inventeurs
Rites : Rada, petro, Nago, Ibo, Yanvalou, Congo 
Rada : Vient du mot Arada, catégorie ou famille de loas regroupant les esprits bénéfiques, bienveillants qui œuvrent pour le bien, la paix, l’harmonie, la stabilité, l’ordre, la santé, l’organisation Transe : Séance d’hypnose, phénomène hystérique, état d’auto hypnose 
Simbi : Puissant esprit de l’eau possédant des pouvoirs de clairvoyance aidant a diriger le flux d’énergie des rituels. Patron de la pluie et des rivières 
Silibo Vavou : La sibylle qui prophétise par des énigmes, chemin des sept couleurs qui brillent par le soleil, reine des devinettes
Ti Bonnany : Aspect de l’âme responsable de la création du caractère, de la personnalité et de la volonté. Il se retourne ensuite vers le monde des morts et sera vénère comme un esprit. 
Transe : Séance d’hypnose, phénomène hystérique, état d’auto hypnose 
Vèvè : Dessein symbolique et sacre représentant un Loa particulier. Il est utilise tant pour focaliser en un point que pour déposer des offrandes et des sacrifices .Vèvè: L’adepte du vodou s’adresse à l’autel ou vèvè comme s’il s’adressait à l’esprit invoque. Métaphoriquement le vèvè est donc une interface entre deux univers ou une frontière. L’univers est représente sous la forme d’une croix contenue dans un cercle. L’âme connaît quatre saisons au cours de sa vie

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Email : grandmaraboutvodou@gmail.com
Tel : +229 66 72 50 65 
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